dimanche 22 janvier 2012

AH OUAIS T'ES BLOGUEUR

- A mes heures perdues, je tiens un blog personnel.
- Ah, oui, oh, mais il faut très très bien écrire, non?
- Ben non, pas spécialement. J'écris comme ça me vient en général.
- Vraiment? c'est pour les cracks en informatique,en tous cas.
- En réalité, je n'y connais pas grand chose, au début j'étais complètement nul.
- Moi, je ne pourrais pas trouver un truc à dire tous les jours.
- Moi non plus, j'écris quand j'ai envie de dire quelque chose, une fois par semaine la plupart du temps. D'ailleurs en ce moment je sèche.
- Et tu es bien classé, tu sais, ce classement des blogs?
- Les classements? Non, il faut s'inscrire, et optimiser le blog.
- Ah oui, parce que c'est contraire à ton éthique, tu es un blogueur "pur et dur".
- Non même pas, juste, les classements, ça me rase. Je ne suis pas très performances.
- Et il est sur quoi, ton blog?
- Tout et rien, des souvenirs, le ciné, des voyages, ou juste des impressions sur des choses d'actualité.
- Comme une conversation entre amis alors? ce sont des amis à toi qui le lisent?
- Non, à part une ou deux exceptions mes connaissances ignorent son existence.
- Ah, j'ai compris: tu veux te faire des amis.
- Je doute que ce soit le meilleur moyen, le boulot ou les sorties sont plus sûrs.
-  Quelqu'un m'a dit qu'il faisait une sorte de psychanalyse à travers son blog...
- Certainement! Il y a de ça, dans le fait de s'exposer. Néanmoins on reste superficiel, pas question de conduire une vraie thérapie.
- Alors tu ne sais pas pourquoi tu écris?
- Si, il y a une raison quand même, j'aime bien en lire. Certains articles d'autres blogueurs me font vivre des émotions, et me donnent envie d'écrire. Peut-être que parfois moi aussi en partageant mes émotions, je donne envie à d'autres. Et ainsi de suite. D'autres fois, je fonctionne à l'inspiration, j'écris pour moi, et je mets en ligne sans intention particulière.
- Ah ouais, t'es blogueur comme moi je suis pilote de fusée ariane, en fait.

mardi 10 janvier 2012

ELEPHANT DANS UN MAGASIN PHOTO 2

Le mois dernier, c'est à dire l'année dernière, j'ai fait mes premiers pas au sein d'un groupe de photographes passionnés. 
J'avais d'abord visité le club-photo de mon canton : Elles tricotaient en regardant les photos, du coup j'avais hésité. 
Quand j'ai visité l'expo de ce groupe-ci, par contre, avec des clichés magnifiques, j'ai craqué. Faute de grives, on mange du caviar! 
Ma première réunion a été un peu hard, vu qu'entre mon niveau en photo et le leur, il y a autant d'écart qu'entre un enfant de Maternelle et un élève de Polytechnique. Mais  rendez-vous était pris pour présenter en janvier ma première épreuve sur le thème du mois.
Le thème était l'autoportrait, et janvier c'est leur concours de l'année.
Pendant les fêtes, je me suis installé dans le séjour, avec mon téléphone. Comme on ne peut pas le poser je l'ai tenu à bout de bras, j'ai fait mon sourire drague-désespérée et j'ai cliqué. Sur la photo il y avait un bras blanc fluo, très fluo, et aucune trace de moi.
J'ai trouvé un réglage de l'exposition et j'ai recommencé. Cette fois on voyait un bras rouge écrevisse et un bout d'oeil au dessus, à ne pas regarder avant dîner si on veut garder un peu d'appétit.
hebergeur image
Éléphant dans un magasin photo. Rembrandt autoportrait domaine public
  Parfois il faut savoir se faire aider par internet. Sur ses conseils j'ai trouvé un drap noir, une lampe qui peut servir de projecteur si on la stabilise avec le pied pendant qu'on tient le téléphone et qu'on prend la photo en macro pour que le visage rentre enfin dans le cadre. Sans cesser d'avoir l'air inspiré, bien sûr.
Il m'a fallu deux jours, trois sites de conseils aux débutants, et cinq séances de pose pour obtenir un soixante-douzième cliché presqu'acceptable. Le modèle n'était pas facile, après deux jours il ne souriait plus du tout. J'avais coupé la sonnerie pour ne pas hurler sur les correspondants qui font bêtement sonner mon appareil photo au moment le plus délicat de la trenteetunième prise.

Je me suis rendu au lieu de réunion, j'ai posé ma bouille avec les autres sur la table et j'ai attendu le verdict. 
L'incroyable s'est produit : elle était meilleure que celle d'un membre chevroné avec gros objectif. 
Qui aurait cru que je progresserais si vite? 
Je suis le plus heureux des avant-derniers à un concours.

dimanche 1 janvier 2012

SPAM DU JOUR

(texte revu et corrigé le 4 janvier)
Cher Monsieur Votrehoroscopetouslesjours,
Je vous remercie beaucoup d'avoir pensé à moi en ce lendemain de Saint Sylvestre. Bien que je ne sois pas encore très bien réveillé, ça m'a fait plaisir.
Vous me proposez de m'abonner à votre horoscope. Pour me convaincre, vous voulez me prouver que vous me connaissez bien, juste avec ma date de naissance. Je n'en suis pas sûr.

Vous avez écrit "Vous êtes d’une nature très optimiste" :  Quand je sors de mon coup de blues du printemps, je crois toujours que c'était le dernier. Jusqu'à l'année suivante. Ca ne fait pas de moi un grand optimiste.
"Vous adorez faire de grands voyages et vous montrez ouvert aux autres cultures ":
Je reconnais que je suis sensible aux blonds scandinaves, aux musclés australiens, aux ténébreux argentins... Mais je ne crois pas être vraiment ouvert.
"Vous avez besoin d’être sans cesse en mouvement" :
Je ne dirais pas ça, je dirais que je suis obligé de me ménager de longs intervalles de travail tranquille pour récupérer des courtes périodes où je suis en mouvement.



hebergeur image
Spam du jour Bazille les baigneurs domaine public
"Vous êtes audacieux, mais un peu versatile, et d’humeur fluctuante" :
Je n'ai pas hésité à habiter dans une ville moyenne de l'ouest de la France, ce serait d'une audace folle pour un parisien. Mais je ne suis pas parisien...
"Vous ne supportez pas la malhonnêteté" :
Je la supporte assez bien au contraire, je trouve toujours des excuses aux gens, et j'adore Arsène Lupin. Si j'étais juge, je condamnerais les jeunes voleurs à des travaux d'assistance auprès des personnes âgées. Comme ça les vieux malhonnêtes pourraient enseigner aux jeunes malhonnêtes tous les trucs du métier. (Heureusement je ne suis pas juge).
"Vous dites facilement ce que vous pensez, et pouvez vous montrer blessant, sans le vouloir. Vous manquez un peu de tact" :
Si je suis blessant ce n'est pas que je manque de tact, c'est juste que les gens sont trop susceptibles. Je parle sans réfléchir, ils devraient le savoir,lol.
Monsieur Votrehoroscopetouslesjours, lorsqu'on me connaît si bien, on ne se trompe pas autant. Pour l'abonnement, je vais y penser.
 

A part ça, je souhaite à ceux qui ont la bonté de me lire, beaucoup de bonheur et une santé florissante en 2012. (de l'humour et un peu d'ironie aussi bien sûr)