vendredi 20 décembre 2013

UN PEU DE SOLIDARITÉ

" Par cette lettre, nous, jeunes du Refuge association reconnue d'utilité publique souhaitons vous faire part de notre inquiétude et de nos sentiments vis à vis du Refuge.
Le refuge est une échappatoire au monde cruel extérieur où nous continuons de subir les attaques de personnes qui nous voient comme une tare pour la société et un défaut de l'humanité et dont nous sommes leurs cibles à abattre !
N'ayons pas peur des mots, nous sommes une minorité dont les 3/4 des jeunes sont dans un état de détresse psychologique et de questionnements et ou l'exclusion et le rejet poussent certain à commettre l'irréparable pour échapper aux insultes, violences, intimidations, humiliations et autres discriminations tout simplement inacceptables et intolérables au 21ème siècle.
Le refuge nous donne la possibilité de nous en sortir suite à un parcours jonché d'agressivité et de rejet du cocon familial : un parcours qui n'est pas à négliger car il est à l'origine des fondations du jeune adulte en adulte responsable et capable de s'assumer par ses propres moyens et de voler de ses propres ailes.
Ce chemin qui mène à la réussite socioprofessionnelle et personnelle n' est faisable qu'avec l'acharnement de l'équipe du refuge dont nous seront à jamais reconnaissant.
Mais pour que cela fonctionne il faut des moyens financiers :
Le refuge est une structure associative mais comme tous, elle a besoin de fonds pour fonctionner. Elle se bat chaque jour pour obtenir la moindre subvention qui devient de moins en moins accessible compte tenu de l'économie actuelle et dont les jeunes risquent d'en pâtir sur le long terme car le rejet des jeunes homos ne risque pas de disparaître du jour au lendemain.

Mais, Madame la Ministre du logement, ce dont nous avons besoin et ce dont le refuge a le plus besoin c'est la pérennisation des ses structures et des ses logements et que sont parc d'accueil double de volume au regard du nombre de demande d'urgence faite par des jeunes homos en grande précarité physique, psychique, qui tapent aux portes du refuge hurlant au secours mais qui ne peuvent être accueillis vue la saturation de ses structures."
En attendant que je trouve le temps de commettre un article d'opinion, ou de tenter de faire pleurer dans les chaumières en racontant ma courte histoire à ce sujet, ils auront au moins ma modeste contribution : http://www.le-refuge.org/